La production des noix de cajou occupe une place importante dans l’économie béninoise . Elle peut être estimée à 45000 Tonnes de noix d’anarcade par an dont moins de 5% sont transformés localement . La capacité de transformation est donc environ 1.730 tonnes par an. On enregistre une faible valorisation de la production exportée à l’état brute, la faiblesse de la transformation qui par surcroît est peu orientée vers l’exportation avec une prédominance de transformation locale dont 3% par les entreprises semi-industrielles et industrielles et 2% par les unités artisanales.
« La production des noix de cajou peut être estimée à 45000 Tonnes de noix d’anarcade par an dont moins de 5% sont transformés localement . »
Les transformatrices artisanales sont constituées des unités gérées par des femmes essentiellement, installées à proximité des centres urbains (Cotonou, Porto-Novo, Abomey, Parakou, Natitingou) qui constituent exclusivement leur marché.
Par ailleurs, ces transformatrices artisanales sont réparties en plusieurs unités individuelles ou en groupement mais non recensées. Leur capacité de transformation unitaire et globale reste très faible. La technologie assez rudimentaire aboutit à des amandes grillées et se présente comme suit :
1) grillage des noix brutes directement dans une casserole sur le feu,
2) décorticage des noix par brisure de la coque pour récupérer l’amande,
3) dé-pelliculage de l’amande et triage (amandes brisées et entières),
4) nettoyage des amandes,
5) conditionnement de toutes les amandes récupérées.
La main d’ œuvre est essentiellement féminine. Les produits, emballés dans de petits sachets plastiques ou en bouteille de whisky de récupération, sont mis en vente sur les places des marchés, dans les auto-gares, dans les feux tricolores et parfois dans les supermarchés.
Cependant, on relève plusieurs insuffisances sur la technologie et la qualité des amandes (brisées et brulées) qui ne les destinent qu’au marché local. Aussi, ces unités n’ont pas une capacité de stockage qui leur permet d’approvisionner le marché toute l’année.
« On note plusieurs insuffisances sur la technologie et la qualité des amandes (brisées et brûlées) qui ne les destinent qu’au marché local. »
L’amélioration des procédés de transformation par l’introduction d’équipements artisanaux plus élaborés , l’amélioration du conditionnement des amandes , la formation et l’ assistance personnalisée à la maîtrise de l’hygiène alimentaire dans les unités, la formation collective aux techniques de conservation des noix brutes et de transformation, l’étude de marché et le marketing des amandes sont des suggestions pour assurer la pérennité du produit au niveau local, l’exportation et l’accès des noix de cajou transformés sur le marché internationale.
« L’amélioration des procédés de transformation, du conditionnement des amandes, les formations et l’ assistance personnalisée permettront d’assurer la pérennité du produit au niveau local. »
La transformation de la noix de cajou est une activité qui doit être encourager car elle permet aux béninoises de gagner assez d’argents. Ainsi on doit minimiser les exportations de nos produits aux profits de leurs transformations. On doit aussi mettre un véritable accent sur la valorisation de la pomme de cajou. A cet effet, nos technologues on du pain sur la planche. Bonne et heureuse année à tous.
Les exportations de l’anacarde brute freinent vraiment le développement de la filière au Bénin. Il est tant qu’on pense à améliorer la chaîne de transformation, à assister les femmes transformatrices en leurs apportant de formation afin d’ajouter plus de valeur au produit (en exportant un produit fini).
La tranformation locale des produits agricoles au Bénin est nécéssaire pour limiter les exportations brutes, qui ne génèrent pas assez au PIB. On doit aussi promouvoir la tranformation moderne voire l’agroindustrie afin d’améliorer de façon substancielle ce secteur au profit de tous. Il ne faudra pas dans tous les cas occulter le volet environnementale!!!!
Bien dit Arnaud