La filière porcine occupe de plus en plus une place importante dans l’élevage au Bénin. L’élevage porcin est assez développé et répandu un peu partout dans les zones rurales et urbaines du pays. Il est présent dans tous les départements du territoire national avec une forte concentration dans ceux du Sud et du Centre (Atlantique, Mono, Ouémé, Zou). Il revêt une importance particulière aussi bien sur le plan social avec la réduction du taux de chômage des jeunes que sur le plan économique.
Les races de porcs rencontrés dans les élevages au Bénin sont les porcs locaux. Ce sont des animaux de petit format, à croissance tardive atteignant très difficilement 50 kg de poids vif à l’âge adulte. En dépit de sa faible croissance, les porcs locaux présentent en raison de leur adaptation à l’environnement, une plus grande aptitude à résister aux maladies, à supporter les conditions locales et possède une variabilité de performances d’une souche à l’autre suivant les vicissitudes auxquelles ils ont été soumis. En dehors de ces porcs indigènes, on rencontre aussi les porcs exotiques. Ces derniers sont des animaux de grand format, à croissance rapide. Les porcs de races améliorées rencontrés au Bénin sont le Large White, le Landrace et leur métis souvent élevés dans des conditions semi-modernes à modernes.
Sur le plan commercial, le mode et les techniques d’élevage du porc n’influencent pas la commercialisation du porc. Aussi bien les porcs issus des élevages semi intensif (enclos construits en matériaux semi définitifs plus ou moins améliorés, mangeoires et abreuvoirs constitués de vieux bidons) et les porcs issus d’élevage intensifs et modernes sont écoulés sur le marché aussitôt après production. L’utilisation de la viande de porcs lors des cérémonies tels que les mariages , les baptêmes , anniversaires… et le fréquent attroupement des consommateurs autour des nombreuses charcuteries situées de part et d’autre dans les villes et villages du pays justifient la forte consommation de la viande de porcs au Bénin. La production de viande de porc ne couvre pas encore la demande du marché national. Ainsi la porciculture constitue une bonne opportunité en matière d’entreprenariat agricole et nourrit bien son homme.
C’est vraiment interessant votre site…
Merci Audry
Voilà une bonne opportunité d’entreprenariat agricole. Si et seulement la jeunesse béninoise pouvait comprendre et s’y mettre au lieu d’attendre patiemment le recrutement de la fonction publique? Encore que la fonction publique est saturée et actuellement elle recrute moins de 5 sur 1000candidats et encore comment?
Soyons sérieux, j’exhorte la jeunesse à se prendre en charge, à opter pour l’entreprenariat et finir une fois pour de bon avec le chômage
Soyons sérieux, j’exhorte la jeunesse à se prendre en charge, à opter pour l’entreprenariat et finir une fois pour de bon avec ces histoires de chomage. En tout cas un jeune qui chome encore est un paresseux car il y a plein de travail à faire dans le secteur agricole
Vous avez raison. Le secteur agricole offre beaucoup d’opportunité d’emploi. C’est dommage que la majorité des jeunes béninois rêve la fonction publique, les bureaux climatisés…
Oui !!! effectivement c’est une activité qui nourrit son homme !!! C’est fréquent avec la demande que les charcutiers de l’Ouémé qui vont jusqu’au Burkina-faso en importer avec le risque de transport d’agents pathogènes !!! On se souvient encore de la peste porcine !!!
Voilà deux mots que les éleveurs de porcs n’aiment pas entendre: peste porcine. C’est vraiment un catastrophe cette pathologie, vos animaux qui meurent l’un après l’autre et tout un cheptel atteint en quelques heures, il y a de quoi en avoir peur. Je pense qu’avec une bonne surveillance et le contrôle sanitaire des vétérinaires installés dans les zones frontalières du pays, on pourra empêcher l’introduction des animaux malades et des agents pathogènes dans le pays.
Grâce à l’élevage et l’agriculture on a l’agriculturd la jeune béninoise ne doit plus attendre les recrutement.
Marthe, moi je vous félicite! Vous etes une femme brave!!! j’aurai besoin de vos conseils pr ma future ferme car meme si je suis dans un bureau climatisé par moment, je suis un grand passionné de la terre qui ne ment pas…
j’aimerais connaitre votre site si possible vous visitez pour un échange technique pratique si possible. merci mdmeMarthe
Salut Marthe c’est le même comportement partout en Afrique malgré les efforts des gouvernement. On ne comprend plus les jeunes. Je viens de me lancer dans l’élevage des porcs et je crois a mon projet. je pense aussi que les élites devrait créer au moins les emplois pour embaucher les plus jeunes qui tout de même restent jeunes sur le plan de l age et de prise d’engagements.
Bonjour Marthe
Si je dois monter un projet de porciculture, je fais comment vu que je ne suis pas du domaine?
Pour s’installer au bénin le projet d’élevage il faut combien pour arrivée et avancée et réussi
je suis un jeune Ivoirien de 20 ans,grace à la porciculture je gagne enormement ma vie.J’ai même suivi une formation semestrielle.l’Etat seul ne peut pas tout faire.