La transformation du manioc au Bénin, est une activité essentiellement féminine.
Au sud du Bénin, la plus grande partie des racines de manioc produite est transformée par les femmes. On dénombre par centaines les femmes transformatrices du manioc. Ces dernières s’associent pour la plupart du temps en groupement. Elles transforment le manioc selon les technologies artisanales utilisant peu ou pas d’équipements mécaniques. Ce mode de transformation est destiné essentiellement à la fabrication des dérivés alimentaires avec en tête le gari (65% des récoltes). Le gari est un produit fini obtenu après un traitement artisanal ou industriel de tubercules de manioc. Ce traitement consiste en épluchage, le lavage et le râpage des tubercules, suivi de fermentation, pressage, fragmentation-granulation, séchage si nécessaire tamisage et traitement thermique approprié.
« Gbèzéalo » est le nom donné à un groupement féminin de productrices de gari.
« Gbèzéalo » est le nom donné à un groupement de productrices de gari à Sèdjè dans la commune de Zè (Bénin) . En effet « Gbèzéalo » pour ses femmes veut dire en langue nationale « le monde a triomphé , triompher sur la faim, la pauvreté et tous ses corollaires». Ceci explique sans doute l’importance de la filière manioc au Bénin aussi bien dans l’autonomisation financière des femmes que dans la sécurité alimentaire. Comme particularité, les femmes du groupement Gbèzéalo, au-delà de leur métier de transformatrices de manioc en gari sont par excellence des laborieuses cultivatrices de manioc. Le groupement dispose des plantations de manioc, faire d’avantage de revenue sur leur activités car ne subit plus les coûts de vente élevés des producteurs. Le manioc étant cultivé artisanalement, la bravoure de ces femmes n’est plus à démontrer.
La transformation agroalimentaire du gari au Bénin est majoritairement artisanale, ce qui rend le travail pénible à ces femmes transformatrices.
La transformation agroalimentaire du gari au Bénin demeure artisanale, ce qui rend le travail pénible à ces femmes transformatrices. Au nombre des difficultés que rencontrent les transformatrices de gari au Bénin, nous avons le manque de formation appropriée pour éviter les pertes après récolte, l’insuffisance et manque de matériel adéquat, le manque d’abri en bon état pour le travail.
Le groupement « Gbèzéalo » dispose d’un atelier de cuisson approprié pour la fabrication du gari.
Grâce à leur mérite et leur efficacité, le groupement a bénéficié d’un projet. Ainsi le groupement possède désormais d’un abri en bon état, d’un atelier de cuisson approprié pour la transformation avec des foyers améliorés munis de marmite pour la cuisson et d’un magazin pour le stockage du gari.
Malgré leurs problèmes actuels de commercialisation, les femmes du groupement « Gbèzéalo » de la commune de Zè (Bénin), au delà d’un rêve, prophétisent une couverture nationale voire l’exportation de leur produit ( le gari )
Le groupement « Gbèzéalo » est confronté à des problèmes de commercialisation. En effet le manque d’information sur les prix les amène parfois à produire à perte ou pour un marché déjà saturé. Le manque d’information technique sur les procédés d’importation constitue aussi un problème. Le conditionnement, l’emballage, l’étiquetage, le contrôle de qualité et l’accès de la farine « Gbèzéalo » Couvrir le marché béninoise, devenir le premier importateur de la farine au Bénin sont les plus grande visions des femmes du groupement « Gbèzéalo » de la commune de Zè (Bénin).
Nous constatons effectivment que la transformation du manioc en gari demeure artisanale au Benin. Mais, Il faut remarquer que la disponibilite du manioc constitue un obstacle au niveau des transformatrices. Ce etat de chose peut s’expliquer par les prix d’achat avantageux proposes par certaines industries. Pour pallier a cela, Il va falloir que l’Etat et les autres structures d’appui fassent une reorganistion de la production en vue d’ameliorer la productivite, ensuite de la commercialisation du manioc et enfin de la transformation du manioc en gari et de sa distribution.
Nous souhaitons vivement que l’Etat prenne ses responsabilités et que d’ici là qu’on ait une réorganisation de la filière.
Nous connaissons bien les résultats des projets PDFM et PDRT dans ce pays le Bénin. Je pense vraiment que l’Etat doit réorganiser cette filière qui pouvait ramener assez de ressources au pays. On doit trouver des moyens surtout pour la transformation du manioc pour relancer cette filière si non beaucoup de paysans sont découragés par le projet PDRT où on avait noté un grand production de manioc mais la majorité pourrissait dans les champs. Il faut investir dans la filière manioc pour créer assez d’emplois et lutter contre la délinquance et le chômage
Beaucoup de projet sont passé dans ce pays surtout dans la filière manioc mais jusque là c’est le statu quo. La majorité des projets ont échoués, les objectifs ne sont pas atteint, je comprend plus rien même. A votre avis pourquoi tous ces nombreux projets ont échoués? Il va falloir qu’on étudie les causes d’échecs de ces différents projets afin d’envisager de nouveaux prospectives pour la réussite des prochains projets si non nous n’avanceront jamais inh et le développement agricole sera toujours un reve inh
Félicitations pour cette initiative de blog. Bonne continuation Marthe Montcho.
Je recherche des clients pour acheter du manioc frais. Il sont encore sur la plantation à Allada.
Séverin Tchibozo, s.tchibozo@crgbbj.org
Félicitations à vous Chères Dames. Gardons le contact pour des échanges
je suis trés imprésionné des activités que ménent ces groupemens de femmes. mais je voudrais connaitre concrétement l’importance des groupements au Bénin